jeudi 14 avril 2016

Remise dans le droit chemin 13 (petite fiction)

Grâce à la méthode traditionnelle, je réussis de mieux en mieux de faire bûcher mon Édouard ses cours. Je prend grand plaisir pour surveiller ses études et je me montre avec lui d'une sévérité exemplaire. Non seulement il a droit à de mémorables fessées quand il essaye de se faufiler, mais en plus il observera pendant le reste de la semaine une chasteté conjugale qui était prévu au début à sens unique. Mais très vite pour le soutenir moralement j'ai renoncé pour ma part aussi aux satisfactions classiques. Il était donc convenu sur son initiative qu'il me bichonnera désormais le soir l'entrée de secours avec … sa langue.

Il est très à l'aise dans son rôle de « lèche-cul » comme il aime dire lui-même.

Il est devenu redoutable avec sa langue. Puis pour ma part je trouve délassant le soir en rentrant à la maison après une longue journée de travail de pourvoir compté sur un partenaire au service de mon plaisir. Pendant que je lui raconte ma journée, je le sens compatissant au travers des sensations qu'il me procure. Je le trouve attentif et motivé. Je suis particulièrement comblée par l'ambition d’Édouard, bien que privé de sodomie finale, de me prouver sa vocation d'un vrai « lèche-cul ». Il voue un culte sans pareil à mon orifice du derrière, ce qui pointe vers sa disposition vicieuse. Il sait très bien que ses coups de langue bien placés calment ma nervosité et par conséquent le risque pour lui que je me montre trop pointilleuse quand je contrôle son travail. D'ailleurs nous avons trouvé un endroit discret pour suspendre notre cravache. J'aime qu’Édouard sache à tout moment ce qui pend aux nez d'un procrastinateur.

Notons bien que nos séances punitives restent sans rapport avec nos habitudes de fessée plutôt récréative du samedi. Édouard aime beaucoup débuter le week-end avec ses fesses toutes rouges. Il m'a fait remarquer que l'éducation très stricte qu'il reçoit pendant la semaine devrait se compléter par une belle séance de dressage. Notion qui reste encore un peu vague pour moi, mais je considère que s'il montre bonne volonté pour travailler, rien ne s'oppose à une petite séance de gâterie selon ses souhaits. Toutefois j'attends d'abord des résultats. Je sens que l'idée le motive fortement. Ajoutons qu'il n'y a pas de sanction chasteté le week-end.

Par contre quand quand je viens de punir Édouard pour de bon en semaine, pour éviter un « tapage nocturne », je lui impose de s'occuper en cavalier seul des effets secondaires de sa punition.

Pour ce je lui donne rendez-vous au coin du branleur comme j'ai surnommé cette partie du salon.

D'abord pour refroidir ses fesses, puis pour calmer ses ardeurs. Il ne fait pas le fier quand il y va : Nu comme un ver de terre, les fesses toutes rouges et muni d'un préservatif. Habituellement je le laisse seul quand il se soulage en lui passant la consigne :

Je reviens dans un quart d'heure. Je compte sur toi pour te retrouver complètement détendu !

Veut dire avec une option petit zizi, ainsi que la preuve de son action par le biais du préservatif. Après une telle séance, le soir, il ne sort plus. Il a trop mal aux fesses. Il ne se sent pas de rester assis à une table bistro avec ses copains pour prendre des pots pendant de longues heures. Puis sachant très bien que sans travail pas de récompense charnelle en couple, il préfère se consacrer au plus vite à ses études.

Jugeant ses promesses de chasteté encore peu fiables et comprenant les exigences de la nature quand il s'agit d'une semaine punitive, je préfère qu'il s'adonne de manière journalière à des séances de détente sous mon contrôle. Au lieu d'une gâterie sucrée (qui est réserve aux garçons vaillants), il trouve à la fin du souper un préservatif dans son assiette. Toutefois je suis de bonne volonté pour récompenser ses efforts. Je note soigneusement ses progrès et quand il atteint un quota que je juge adéquat pour réussir ses études, nous reprenons notre vie sexuelle de couple comme avant. A lui de choisir :

Le coin du branleur ou la place du fiancé viril qui met sa dame au pli par son savoir faire !

A suivre...

Menu « Remise dans le droit chemin »






Épisode 6 Une jolie cravache


Épisode 8 Fessée et sodomie




10 commentaires:

  1. Ça n'est pas arrivé souvent, mais parfois quand madame m'a trouvé trop pressant sexuellement alors que j'avais été par ailleurs irritant, elle m'a sorti un préservatif et du lubrifiant et demandé de me soulager seul. Je me rappelle d'ailleurs d'un regard moqueur sur le préservatif rempli et noué "allez maintenant va le jeter". Par contre je crois que ça avait eu lieu confortablement sur le lit, mais après une fessée.

    Cela n'arrive pas souvent notamment parce que j'ai consigne de ne me soulager moi-même que si ma compagne est absente, afin de lui réserver des ardeurs dignes d'elle. Elle a tendance à considérer les succions et léchages comme d'intéressants hors d'œuvre, mais la séance du soir (très importante, la séance du soir) n'est en général complète que par un bon coït, et elle attend de moi donc une rigidité forte et durable.

    Même si, comme cela arrive rarement, elle ne se sent pas de me soulager dans les voies les plus naturelles, elle préfère opérer manuellement et buccalement elle-même (quitte à sortir un doigtier pour plus de stimulation).

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  2. Comme bien souvent je me retrouve dans les exigences de votre dame. Moi aussi, le soir, j'aime la vanille, la vraie et non pas des ersatz de jeux de langue ou attouchements. Sentir la virilité de mon homme en moi, m'est très important. En fait dans la DD selon ma conception, il faut avant tout que les choses aient bien au lit. Peut-être l'importance du « bon fesseur » se rapporte plus aux fantasmes extra conjugaux...

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  3. Outre une inventivité verbale remarquable (j'aime beaucoup le "coin du branleur"), Marie Hélène fait preuve d'une forte motivation en allant jusqu'à renoncer elle-même aux "satisfactions classiques". C'est effectivement un grand dilemme pour la dame de devoir choisir entre satisfaction charnelle (mais parfois contre productive pour le Monsieur) et travail éducatif (apportant une satisfaction à long terme mais d'un autre ordre). Théoriquement les restrictions ne devraient s'appliquer qu'au Monsieur mais c'est dans la pratique parfois difficile. Certes il y a plusieurs formes de plaisir pour la Dame mais pourquoi ne pourrait-elle pas profiter de toutes ? Y compris des vigoureux assauts du Monsieur. C'est là je cois où il est important de bien dissocier pénétration et éjaculation. Le Monsieur tout autant que la Dame doivent apprendre à sortir du schéma classique dans lequel le rapport se finit forcément par la jouissance du Monsieur. Chez nous c'est souvent le cas mais pas toujours et je suis très reconnaissant que ma compagne sache me dire "stop" non seulement dans la vie quotidienne mais aussi dans le lit conjugal. C'est quelque chose qui était loin d'être évident pour nous au départ. Pendant nos premières années, elle m'a plus souvent contenté que l'inverse, trouvant naturel de me détendre au coucher si j'en avais envie. Je suis aujourd'hui très heureux de me retrouver désormais à la place qu'elle occupait jadis. Je trouve cela reposant d'oublier parfois ma propre jouissance au profit de la sienne. Je trouve la frustration très stimulante dès lors qu'elle est bien dosée

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    1. Je pense que Marie-Hélène, telle que je la conçois est bien consciente de la double nature de tout fantasme. D'un côté il y a l'exaltation personnelle liée au fantasme de ramener son Édouard dans le droit chemin et ne négligeons surtout pas la satisfaction liée à cette réussite. De l'autre côté il y a la jouissance proprement dit, celle qui est charnelle. Je ne saurais parler au nom de toute les femmes, mais je pense que l'exaltation personnelle importe à certaines dames plus que la satisfaction physique. Puis les deux peuvent aussi facilement se lier. Veut dire que la satisfaction sexuelle augmente avec l'exaltation personnelle. Voila qui explique son renoncement à sa jouissance pour être solidaire en quelque sorte avec l'homme qu'elle aime. Enfin, c'est une histoire bien complexe...

      Je note votre pratique en couple pour sortir du schéma classique. A vrai dire je dois être tellement classique (enfin je me considère personnellement comme telle) que ces idées me paraissent bien nouvelles. Je découvre avec plaisir.

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  4. Oui, ce fut d'ailleurs un peu surprenant pour moi comment une femme qui m'avait dit jadis n'avoir trouvé que "moyennement" intéressante la "vanille" la plus classique (agréable mais sans plus) a vite attendu celle-ci chaque soir... et m'a expliqué que je ne devais pas déperdre mon énergie en dehors de ce "devoir conjugal". "Ça, ça va là, pas dans ta main", m'a-t-elle un jour dit en pointant nos bas-ventres respectifs.

    Quand j'étais beaucoup plus jeune je perdais parfois mon temps le soir sur des jeux vidéos... j'ai été ramené à la chambre, une main sur les fesses ou me les claquant, puis souvent fessée cul nu pour avoir tardé, toilette du sexe et des fesses et devoir conjugal.

    (Je ne sais pas pour vous, Isabelle, mais ma femme aime la succion avant l'acte principal... l'idée de préparer l'engin qui va la remplir lui plaît beaucoup. Et comme elle n'aime pas les goûts rances, elle n'hésite pas à toiletter l'endroit elle-même.)

    D'ailleurs, si madame me fesse le soir, sauf vraiment mauvais comportement très sérieux de ma part, elle enchaîne généralement en me culbutant. "Ce n'est pas parce que tu as été vilain que je dois me priver."

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  5. N'oubliez pas que bien de dames aiment la sensation de sentir leur homme en elles. Il n'y a pas forcement une recherche de plaisir sexuel, mais plutôt le plaisir de former un corps comme dit si joliment la bible.
    Sorte de romantisme au féminin.

    Pour ma part, comme votre dame, j'aime beaucoup les sucettes. Il en va de soi que la propreté compte, mais je n'aime pas un goût frais de savon.

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    1. Truc pratique de mon épouse: juste avant usage, ne pas utiliser de savon sur la future sucette, mais seulement de l'eau ou encore du Saforelle (c'est aux plantes).

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  6. Disons que j'aime beaucoup le gout et l'odeur naturelle, ce qui nécessite tout de même un certain temps pour que l'équilibre biologique s'installe. Enfin, chacune ses préférences!

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  7. Quelques fois aussi, ma compagne, me trouvant agaçant, a entrepris de me soulager d'une façon certes physiologiquement efficace mais peu sensuelle... Un peu de lubrifiant, un préservatif et ensuite un mouvement régulier, efficace mais sans ces raffinements qui en font un plaisir délicat. Le but était de provoquer l'épanchement, rapidement.

    Mais ces façons de procéder sont en tout cas rares.

    Dans l'autre sens... parfois il m'est arrivé de lui dire "tu as un godemichet, tu peux t'en servir" en cas d'insistance déplacée.

    Ça se sont des cas où un conjoint insiste pour un câlin alors que l'autre n'est pas en forme, en étant pénible.

    Il y a aussi parfois des modes de rapport un peu "disciplinaires"... par exemple, une séance de phallus dans le derrière dans une position bien "soumise", pour attitude macho!

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  8. Il est vraiment intéressant d’appendre les petits secrets de couple. Je pense que les messieurs sont plus demandeurs que les dames. En gros je n'ai jamais rencontré dans ma vie une dame qui correspond aux prouesses de celles qui hantent les films et les récits P. Enfin, elles ne sont pas non plus aussi sages que certains essayent de faire croire.
    Je prends bonne note du phallus dans le derrière. Il y aura un récit en ce ce sens à partir de demain ou après demain...

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